Petit retour sur une phase très intéressante du travail d’édition : les corrections.
Dans mon cas cela a commencé par un questionnement subtil de mon éditrice visant à établir si j’allais m’obstiner sur chaque virgule ou accepter assez souplement ses suggestions. Je l’ai très vite rassurée; mon texte n’est pas parfait, je suis ouverte à toutes les remarques. On peut donc avancer ensemble ce chantier.
Curieusement cela a été très facile.
Première passe de corrections de l’éditrice elle-même : des corrections orthographiques bien sûr, de la ponctuation et surtout de l’allègement de phrases alambiquées ou « adjectivées » pour rien. Où l’on découvre que l’on pouvait dire la même chose, de façon plus impactante, avec moins de mots ! J’étais ravie de cette première lecture et j’ai demandé à discuter de certains points mais finalement assez peu.
Vient ensuite une deuxième passe faite par un autre correcteur : là, ce n’est plus la même chose, encore des fautes (misère !), encore de la ponctuation (j’avoue que les règles m’échappent, surtout pour les dialogues) mais toujours un peu les mêmes corrections et surtout des incohérences. Superbe travail d’un lecteur qui a aussi fait des recherches pour que l’ensemble se tienne et pour ne rien laisser au hasard. Merci !
Peut-être restera t-il encore des coquilles (que les lecteurs avisés aiment beaucoup débusquer d’ailleurs) mais je suis très contente d’avoir été si bien accompagnée.
Si l’on est déjà conscient que son texte est perfectible je trouve que c’est une très belle expérience.
Et comme disait mon grand-père : « C’est le métier qui rentre ! »